Fin de règne annoncé

Alors que nous battons encore notre coulpe chaque matin avec du Kimchi odorant en mémoire de feu notre cher leader Kim, nous venons d'apprendre ce matin, dès potron minet la terrible nouvelle : Rosy, éternelle Maguy, nous a quittés pour de bon dans la nuit de vendredi à samedi.
Ce micro-évènement, peu commenté, est pourtant un signe de déclin non négligeable pour notre Hyperprésident Sarkozy.
En effet, Maguy, pardon, Rosy, a incarné la quinquagénère du Vésinet, quintescence de l'électrice de Sarkozy en 2007, gorgée de suffisance, toujours amère malgré un confort de vie dégoulinant de bling-bling et qui demandait toujours plus à sa domesticité précaire.
Ce telling culte qui fut martelé durant 333 épisodes et a marqué l'inconscient collectif au point d'avoir été décisif lors de l'élection de 2007 (oui, près de 20 ans plus tard), Ségolène étant l'antithèse de cette mégère : impulsive, de gauche et quasi mystique.
Maguy n'est plus, et ses disciples nostalgiques, retraités si précieux pour Sarkozy, risquent de préférer un capitaine de plaisance au valet des capitaines d'industrie.