Un billet du p'tit Louis: "Jean le cantonnier"


Mon frère Jean finalement il sera pas maire de Neuilly. Mais il m’a dit qu’il se présente aux «cantonales». Je sais pas ce que c’est les cantonales, ça a l’air moins bien que «municipales», j’espère que c’est pas pour les bolos. Quand on gagne la cantonale est-ce qu’on devient cantonnier ? Parce que j’ai regardé dans le dictionnaire, un cantonnier c’est quelqu’un qui s’occupe des routes. Je vois pas pourquoi Jean il veut faire ça. Pour devenir plus tard chef de la France comme papa c’est nul.

Le maire, la commune et les élections municipales

Le comité Désir de revanche ne perd jamais de vue l'avancée des forces de droite et de progrès. C'est pourquoi, quand l'une de nos membres a rencontré dans une fameuse réunion d'appartement du septième arrondissement (remember Le Monde) un jeune spécialiste des institutions Françaises, elle s'est empressé de lui réclamer un article afin de comprendre les mécanismes des élections qui vont se tenir le mois prochain. Tous nos remerciements vont donc à FB, qui nous éclaire aujourd'hui de ses lumières.

Comment élit-on les conseillers municipaux et les maires ?

L’élection du maire

On n’élit pas directement le maire, il est désigné par les conseillers municipaux. Aux élections municipales, on élit les conseillers municipaux. De ce fait, il ne serait pas interdit à un conseil municipal de désigner comme maire une autre personne que la tête de liste. Récemment, d’après l’agence Reuters, Françoise de Panafieu a fait remarquer à propos de Rachida Dati dans le 7ème arrondissement de Paris que « ce n’est pas forcément obligatoire d’être maire » quand on est tête de liste…

L’élection des conseillers municipaux

Le mode de scrutin aux élections municipales a pour objectif à la fois d’assurer une majorité stable (afin d’éviter d’éventuelles petites combines après le vote) et la représentation au conseil municipal des principales listes.

Les conseillers municipaux sont donc élus au scrutin de liste majoritaire à deux tours avec une « prime » pour la liste arrivée en tête.

Au premier tour, la liste qui recueille la majorité absolue des suffrages obtient la moitié des sièges ; l’autre moitié étant répartie à la proportionnelle entre toutes les listes (par exemple, une liste qui obtient 51% des voix au premier tour aura plus de 75,5% des sièges de conseillers municipaux).
Au second tour, la liste arrivée en tête recueille la moitié des sièges, l’autre moitié étant répartie à la proportionnelle (par exemple, dans le cadre d’une triangulaire, une liste qui obtient 34% des voix contre 33% pour les deux listes concurrentes aura 67% des sièges). Evidemment, ce système incite à la fusion de listes au second tour.

Dans les villes de moins de 3 500 habitants, on peut panacher.

A Paris, Lyon et Marseille, les conseillers municipaux sont élus par secteurs correspondant aux arrondissements. Le mode de scrutin majoritaire à deux tours s’applique arrondissement par arrondissement. Cela explique comment Bertrand Delanoë a pu devenir maire de Paris en 2001 alors qu’il n’avait obtenu sur l’ensemble du territoire de la ville que 49,59% des voix contre 50,37% à Philippe Séguin. Sa liste a en effet remporté douze arrondissements (dont trois de justesse : 2ème, 4ème et 12ème) alors que les listes de droite n’en ont remporté que huit (dont un de justesse : le 1er). Les 80% de la droite dans le 16ème ne lui ont pas rapporté beaucoup plus de sièges au conseil de Paris que ce qu’a rapporté à la gauche une courte victoire dans le 12ème. C’est pour cela qu’il y a des « arrondissements clés » à Paris, Lyon ou Marseille.

Quels sont les pouvoirs des maires et des conseils municipaux ?

Les principales compétences sont :
- la police administrative et notamment la police du stationnement, le respect de la tranquillité publique et la salubrité publique (à noter que le préfet de police exerce une partie de ces compétences à Paris) ;
- la construction et l’entretien des écoles primaires et maternelles ;
- le droit d’urbanisme (le conseil municipal définit les règles de construction telles que la hauteur des bâtiments et le maire accorde -ou refuse - les permis de construire) ;
- l’aide sociale en liaison avec le conseil général (le département) ;
- l’état civil (au nom de l’Etat, le maire agit en tant qu’officier d’état civil ; il suffit de penser à la célébration des mariages) ;
- la tenue des listes électorales ;
- l’environnement.

Attention aux tracts de candidats aux municipales annonçant par exemple qu’ils vont construire un collège ou un lycée (alors que ce sont le département et la région qui sont compétents) !

En tout cas, aujourd’hui, la très grande majorité des compétences des communes sont prises en charge au sein de structures intercommunales (par exemple les communautés urbaines) pour plus d’efficacité. Très souvent, les décisions budgétaires lourdes sont prises par le président de la structure intercommunale qui est élu par les différentes municipalités au prorata, pour l’essentiel, de leur poids démographique.
En clair, le président de la communauté urbaine de Bordeaux ou de la communauté urbaine de Lyon a beaucoup plus de pouvoir que le maire de Bordeaux ou le maire de Lyon.

Chronique du président : "La Firme"

Comme nous le soupçonnions dans la chronique du 4/02/08,
l'Eglise de Scientologie s'inflitre peu à peu au sommet de l'Etat Français.
La dernière preuve étant les propos de la directrice de cabinet de l'Hyperprésident, Emmanuelle Mignon dans VSD : les sectes sont "un non-problème en france", sur la scientologie "je ne les connais pas mais on peut s'interroger. Ou bien c'est une dangereuse organisation et on l'interdit, ou alors ils ne représentent pas de menace particulière pour l'ordre public et ils ont le droit d'exister en paix".

Et bien, nous, à Désir de Revanche, nous n'avons plus à nous interroger. L'Eglise de Scientologie ou 'la Firme" a réussi à
évincé l'obstacle Cécilia et s'attaque maintenant à ses soutiens, c'est à dire Désir de Revanche et vos dévoués Jean-Pierre Pornaud, Professeur Park, petit Louis... Car nous sommes ses derniers véritables opposants.

Ainsi, comme le révèle Rue89 dans son article du 18/02/08 "L'autre sondage qui donnait Martinon en tête à Neuilly" , David Martinon "a désormais "la firme" contre lui. "La firme", ces bannis de l'ère Cécilia Sarkozy qui opèrent aujourd'hui un retour en force. ".

Aujourd'hui, plus que jamais, nous, mais aussi la France, sommes attaqués par une force occulte et malfaisante.
Sachez que nous nous battrons jusqu'aux bouts car nous sommes patriotes et portés par des convictions et des valeurs fortes (de droites).

C'est donc un vibrant appel à la Résistance que je lance ce jeudi 21 février 2008.
Rejoignez-nous, parlez de nous et soutenez-nous
WE NEED YOU

Jean-Pierre Pornaud, président et commandant général de Désir de Revanche.