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1) 1° Le budget de la France est de plus en plus serré, la part consacrée à la culture toujours plus difficile à tenir. De plus, l’entretien des monuments historiques pèsera toujours plus structurellement : impossible de réduire cette partie de dépense, il y va de la survie de notre patrimoine, et de fait de la grandeur de la France ;
1 2° Les artistes subventionnés plutôt que remercier par leurs œuvres le mécène public se permettent de critiquer le Prince, plus encore, de se plaindre de ne pas avoir les « moyens de leurs talents » : cette situation est inacceptable, l’artiste subventionné est au service du Prince, et non l’inverse ;
1) 3° Les sommes d’argent colossales que l’Etat a pu consacrer depuis le début des années 1980 – le languisme et ses avatars – n’ont servi à rien : le rayonnement artistique de la France s’éteint doucement mais inexorablement, seule l’architecture française reste encore une référence internationale. D’autre part, la démocratisation culturelle est un échec : les spectacles « post-modernes » de ces artistes dégénérés n’attirent pas le peuple, mais la bourgeoisie gauchiste parisienne.
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Aussi, nous émettons les propositions suivantes :
1° 1° Arrêtons de subventionner les artistes vivants. Leurs créations sont inutiles au regard des objectifs que se fixe la puissance publique – rayonnement culturel et démocratisation. De plus, des artistes dans la misère sont productifs et inspirés : les peintres du Mont Parnasse de 1920 auraient-ils peint leurs chefs-d’œuvre en étant fonctionnaires ? Le propre de l’artiste est la liberté, celle-ci a un prix : rendons-la leur ;
1) 2° Plutôt que de subventionner la création, utilisons l’argent public pour subventionner la diffusion des œuvres classiques du répertoire français à l’étranger, par la multiplication de troupes nationalisées fonctionnant sur le modèle de la Comédie-Française ;
1) 3°La démocratisation culturelle se fera non pas en produisant des spectacles bobos pour les bobos, mais en amenant dès le plus jeune âge les enfants dans les lieux culturels classiques. Dès l’école primaire, tous les élèves devraient pouvoir assister gratuitement à 3 représentations annuelles de pièces du répertoire – Racine, Molière, Corneille – mais aussi aller à l’Opéra au moins une fois par an écouter du Lully ou du Marc-Antoine Charpentier et avoir 2 visites de musées de la RMN (Réunions des Musées Nationaux) durant la même période. Il importe de développer dès le plus jeune âge de sains comportements culturels.
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