Le Mal a un nom


Emile Louis, Guy Georges, Monique Olivier, Patrick Henry, et maintenant Jean-Michel François (mais si, remember la serveuse de Pontivy). Evidemment, mis bout à bout, comme ça, l'évidence saute aux yeux. Mais il a fallu des jours entiers de recherche au comité Désir de revanche pour arriver à cette conclusion : les personnes qui ont un prénom comme nom de famille ont une certaine tendance sanguinaire. Alors, vous pouvez objecter que Monique Olivier n'a tué personne de ses mains. Certes, mais elle a quand même participé. Vous avez sûrement d'autres noms en tête (Xavier Bertrand ?). Par conséquent, et toujours dans un souci de bien-être collectif en toute sécurité, le comité Désir de revanche propose dans un premier temps d'élaborer un fichier des personnes potentiellement dangereuses : les Pierre Bernard, les Marie Joseph et toute la clique. Ces citoyens bénéficieront d'une surveillance particulière. Et en cas de tendance avérées, arrêtées et enfermées à vie. Dans un deuxième temps, quand notre théorie sera complètement vérifiée, il sera temps d'éliminer ces familles prédestinées au mal. Oui, ça fait du monde, mais c'est comme ça, notre sécurité est à ce prix.

AnK, présidente du comité de sûreté de Désir de revanche.