DDR Goodie : La France des saveurs de Jean-Pierre Pernaut


L'été est là, nous allons pouvoir visiter notre beau pays et gouter ses saveurs..
A cette fin, nous vous proposons une offre exceptionnelle tout le mois de juillet 2008 : pour toute nouvelle adhésion de cinq ans à Désir De Revanche, nous avons le plaisir de vous offrir le livre de Jean-Pierre Pernaut "La France des saveurs".
Envoyez vos chèques de 3213,3 euros à l'ordre de Jean-Pierre Pornaud, DDR, 36 rue du Henri Salvador 75010 Paris avant le 30 juin 2008.

Un train pas comme les autres

C'est ce matin à 6h32 précise, qu'un train blindé a démarré son incroyable voyage depuis la gare centrale de Pyongyang, capitale de ce qui est sans doute le pays le plus fermé au monde. Ce train blindé mesure plusieurs centaines de mètres de long, son itinéraire est tenu secret, et ce n'est pas la peine de parcourir la Russie pour le trouver, des leurres font un trajet similaires avec des doubles à bord. Il arrivera le 14 juillet, à 8h44, à un quai tenu secret de la gare de l'Est à Paris, afin que son prestigieux passager puisse être aux premières loges (dans le carré des dictateurs, très couru cette année) pour le défilé militaire du 14 juillet.
En effet, Kim Jong-il, le leader nord-coréen, a promis d'acheter une centrale nucléaire, des talonnettes et des Rafales à la France. C'est ainsi qu'il est devenu l'invité mystère de Nicolas Sarkozy pour des festivités.

Le "cher leader" a aussi prévu, les jours suivants, de faire bénéficier à Madame l'épouse du président de sa grande expertise de metteur en scène pour son prochain clip. Il est vrai qu'en plus d'avoir composé de nombreux opéras, Babyface en a également mis plus d'un en scène. Bon, il faudra que l'Hyperprésident fasse attention, car ce petit séducteur (qui fait sensiblement la même taille que lui) est friand de chanteuses et de danseuses, qu'il consommerait avec un appétit féroce.
Son fils, Kim jong-Nam, pourra pendant ce temps visiter enfin Disneyland-Paris comme il avait vainement tenté de le faire en 2001 à Tokyo (même si c'était clandestinement : voir ici) et à Paris (voir ici).

C'est donc un prestigieux visiteur qui est aussi très attendu par Bernard Kouchner, car il pourra remplir des wagons entiers de riz pour le retour.

Jean-Pierre Pornaud, président du Comité Désir de Revanche.

Pour le retour d'ANTENNE 2


Quel avenir pour France Télévision ?
L'idée hyperprésidentielle de supprimer la publicité sur les chaînes publiques précipite les salariés de ces dernières dans l'inquiétude.
Et ce ne sont pas les pathétiques propositions de la commission Copé qui pourront redresser un malade incapable de concurrencer ni ses concurrents télévisuels privés historiques, ni les petits nouveaux.

Quand on n'a plus les moyens de financer un média déclinant, on doit s'adapter. C'est ainsi que Désir de Revanche propose une vraie rupture : virer tout le monde et reprogrammer les anciennes émissions.
Car comme la télévision ne sera de plus en plus regardée que par les retraités (car les autres travaillent pour eux, souvenez-vous), adaptons les programmes à leurs goûts immodérés pour la nostalgie.
Ils pourront ainsi choisir de rester bloqués sur une journée fixe (surtout s'ils sont atteints de la maladie d'Alzheimer).

Voici un exemple de programmes pour la journée du 19 juin 2009 :
6h30 - Télématin (rediffusion de 1986) avec William Leymergie : spécial constipation
9h - La chasse au trésor avec Phillipe de Dieuleveu
11h- Motus
12h- L'Académie des Neuf
13h le journal de 13h de Noël Mamère du 19/06/87
13h30 - "Les brigades du tigre" (épisode 12, saison 5)
15h30- "La Chance aux chansons" spécial Michelle Torr
16h00- "Des chiffres et des lettres" spécial consonnes et nombres premiers
17h30- "Récré A2" spécial Candy
18h00- "Zora la rousse" (série yougoslave, donc pas chère, le pays n'existe plus)
18h30- "Maguy" (saison 5, épisode 4)
19h00- "Incroyable mais vrai" présenté par Jacques Martin
1çh30- "Cocoboy"
20h00 - Le journal de Claude Sérillon du 19/06/87
20h30- "Rue Lecourbe" (remake sans moyen de "Champs-élysées") avec Michel Drucker : spécial Balavoine et Mike Brant
22h00- "Apostrophe" Bernard Pivot reçoit Romain Gary
23h00- "Droit de réponse" spécial inceste (achat à TF1)

Professeur Ching Tang du pôle Think thank de Désir de Revanche.

Un contrat de confiance

Tout a débuté par une lettre de cadrage le 19 décembre 2007 envoyée par le premier ministre aux partenaires sociaux et en particulier : Jeanne d'Arc, Thierry la Fronde et Grincheux. Cette lettre demandait l'ouverture d'une négociation en vue d'un accord sur la représentativité des syndicats.
Quatre mois plus tard, cela se termine par un magistrale et salvateur traquenard : la libéralisation d'un pan entier de la législation du travail grâce à un petit article rajouté à la dernière minute sur l'autorisation d'accord minoritaire en entreprise sur le contingent d'heures supplémentaires. Cette superbe mesure va enfin pouvoir libérer une partie des énergies de ce pays en faisant du temps de travail un élément de concurrence entre les entreprises.

Mais le comité Désir de Revanche en veut plus et pense que ce serait une aberration d'en rester là. Car nous voulons la libéralisation de toutes les énergie de ce pays, c'est-à-dire donner le maximum à la compétitivité française. Nos salariés sont adultes, traitons-les comme tels et laissons chacun d'entre eux négocier son temps de travail, comme c'est déjà le cas pour sa rémunération, directement avec son employeur. Le contrat de travail porterait ainsi le résultat de cet accord conclu bilatéralement. Non aux accords par branche ou par entreprise, oui aux accords individuels.
En plus, plus besoin de représentant syndicaux — ils sont peu représentatifs et tellement archaïques avec leurs colliers de barbe —, chacun peut se défendre tout seul, quand même !
Allons au bout de nos idées de bon sens, c'est ça qui serait une vraie rupture.

Jean-Pierre Pornaud, président du comité Désir de Revanche.

Et si c'était surtout pas elle ?

Le comité Désir de revanche pense que Martine Aubry premier secrétaire du parti socialiste, ce n'est vraiment pas une bonne idée.
A première vue, il est très tentant de souhaiter la voir accéder au leadership du vaisseau archaïque de nos opposants. Du pain béni même. C'est quand même la dame emblématique des 35h, la réforme qui fit s'effondrer notre économie. C'est aussi une femme anti-bling bling : énarque technocratique pro-européenne, amie de Pierre Mauroy, fille à papa, coupe de cheveux dite "à la Jeanne d'Arc", reine des écharpes C&A… Et puis elle a encore de bons amis au PS (voir ce superbe site : martine dehors)

Mais, en y réfléchissant un peu plus, c'est sans doute une erreur, et nous appelons instamment les membres du parti à ne pas songe à elle comme premier secrétaire. Les Ch'ti ont plutôt bonne image depuis un certain film, et Madame Aubry pourrait elle aussi une percée chez les populos en temps que maire de Lille. Réformiste (emploi jeune, CMU, comblage du trou de la sécu) et expérimentée, le PS serait sans doute rassemblé sous sa fameuse poigne de fer. De plus, sa position crèverait le ballon Besançenot en raison de ses prises de position socialo-gauchistes. Grâce à son père, Jacques Delors, un centriste convaincu, elle boufferait tout cru le centre. C'est d'ailleurs comme ça qu'elle a pu triompher lors des municipales à Lille en 2008.

Cette Thatcher de gauche à qui Chirac prédisait la victoire en 2007, risquerait alors de faire du mal aux grandes idées de droite qui doivent présider à l'avenir de la France.

Pour nous, elle la leur faut !

Pour Désir de Revanche, c'est Désir d'avenir qu'il faut au PS.
Ségolène, l'éternelle victime, est aussi notre éternelle sauveuse.
Victime de sa beauté, Julien Dray l'apprenti sorcier la propulse au sommet de la popularité un an et demi avant les primaires socialistes. Le solide réseau des médias de droite (nous pensons au Nouvel obs, notamment) l'aide opportunément.
Puis, à l'été 2006, une photo en maillot de bain et l'apathie de son futur-ex-compagnon, lui permettent de triompher assez facilement de ses gros, gras et chauves adversaires.
Il reste à notre couple préféré, Cécilia-Nicolas, à réduire en bouilli le produit marketing concurrent quelques mois plus tard à l'occasion de présidentielles flamboyantes. Madame Royal est alors une victime de la mode et de sa position d'éternelle victime.
Toujours trop contente d'avoir été propulsée en haut de l'affiche, la voilà toute guillerette dès l'annonce de sa défaite en mai 2007. Elle se pose alors en victime de son élan pour conquérir le vieil outil qu'est le Parti Socialiste.
Mais les militants, victimes des débats participatifs, tournent en rond et sont déboussolés.
Nous espérons bien sûr qu'une prochain photo où elle enlèvera le haut lui permettra de faire triompher sa féminité face à celle de son adversaire maire de Paris. La transformation du PS en Désir de Défaite sera ainsi définitive, à la plus grande joie de notre camp (tant que le charismatique Jean-Louis Bianco reste aux commandes opérationnelles, of course).
Mais même, en cas de défaite, son club de supporters, Désir d'avenir, saura être suffisamment victime de sa connerie pour faire en sorte qu'elle soit présente en 2012 en concurrente du PS. Du pain béni...
Cette femme n'est ni victime ni responsable, elle tout simplement irresponsable.

Et si c'était elle qu'il fallait à la tête du PS ?


Cette semaine, le Comité Désir de revanche s'est creusé les méninges pour sauver le parti socialiste de son marasme, car une opposition qui se porte bien est signe de bonne santé démocratique. Nous avons donc décidé de donner un coup de main au parti à la rose en lui suggérant des premiers secrétaires féminins. Edith Cresson, cette grande oubliée de l'histoire politique récente, pourrait être à la hauteur.

Diplômée d'une école de commerce, docteur en démographie, Edith Cresson affiche 74 ans au compteur. Si elle était candidate en 2012, ça lui ferait 78 ans, autant dire que son âge ridiculiserait sa candidature. Elle connaît déjà le job, car de 1975 à 1981, elle est membre du comité directeur du parti socialiste. Sous les gouvernements Mauroy et Rocard, elle a occupé un nombre incalculable de postes avant d'être la première femme premier ministre le 15 mai 1991. Bref, nul doute sur ses capacités à gérer des dossiers aussi variés qu'ardus.
Lors de son discours d’investiture devant l’Assemblée nationale le 22 mai 1991, Edith Cresson définit ses priorités, au lendemain de la signature de l’Acte unique européen : "Faire réussir la France dans l’Europe de 1993 et dans le monde de l’an 2000." Plus loin, elle parle de "gâchis social et humain surtout : le chômage explique une grande partie des maux de notre société." Des paroles lumineuses, qui résonnent aujourd'hui comme des prophéties et, surtout, frappées au coin du bon sens. Après un accueil favorable des Français, Edith Cresson voit sa cote de popularité chuter autour de 20% dans les six derniers mois. Il semblet qu'ils n'étaient pas prêts pour des changements. Après la déculottée de la gauche aux élections cantonales et régionales de 1992, Madame Cresson est contrainte à la démission.
Elle fait reparler d'elle en 2003, car elle est inculpée par la Justice Belge pour "faux en écriture et usage de faux". Des faits remontant à la période 1995-1999, quand elle est commissaire européen. L'affaire fait des remous jusqu'en 2006, année où la Cour de justice des Communautés européennes la juge coupable de favoritisme. Elle est cependant dispensée de toute sanction pécuniaire. Cette femme à l'envergure européenne a ainsi su se tirer d'un mauvais pas international. On pourra quand même toujours lui ressortir l'affaire, et nous tenons des dossiers à jour pour Monsieur Devedjian.
Car Édith Cresson a plusieurs cordes à son arc. Elle est actuellement PDG d'une filiale créée spécialement pour elle par Didier Pineau-Valencienne, Schneider Industrie Service International, spécialisée dans le conseil international. Et nous, on aime bien tous ces gens qui n'hésitent pas à mouiller leur chemise pour faire avancer de grandes idées.
Bref, une femme socialiste fortement diplômée, qui a occupé des fonctions très importantes en partant de presque rien, qui a réussi à se tirer de mauvais pas tant langagiers que pécunières pour être aujourd'hui, à un âge où certains sucrent des fraises, de plain-pied dans l'industrie, est une femme digne de diriger un parti politique. Nous réclamons donc que les éléphants examinent sa candidature. Peut-être pourrait-elle apporter un certain renouveau à un groupe qui manque sacrément de mordant.

Pour que la Fondation Chirac rejoigne Désir de revanche


Cher Monsieur le Président,
c'est vrai que nous n'avons pas toujours été tendres avec vous, et que nous sommes parfois même allés jusqu'à souhaiter votre retraite. Mais nous espérons qu'aujourd'hui l'inauguration de la fondation qui porte votre nom va dynamiser la politique actuelle, fort timorée à nos yeux. Ce que nous espérons, c'est que vous allez nous rejoindre et nous aider à faire gagner nos idées pour faire gagner la France, pour faire gagner le monde.
En fin de semaine dernière, vous disiez au Figaro que vous désirez "aviver et réveiller les consciences", et "mener en toute liberté les combats qui ont toujours été les miens". A ce titre, vous méritez amplement de rejoindre le comité Désir de revanche. Et quand, sur votre site web on lit en sous-titre "Agir au service de la paix", on applaudit des deux mains, et on vous souhaite la bienvenue, on a mis les Coronas au frais.

Et si c'était elle ?

Et si c'était elle, la future candidate française à la présidence de l'Union Européenne ?

Son intervention du début de semaine à l'Assemblée Nationale a marqué un tournant dans sa carrière. Si son ascension avait jusqu'à présent été le fait de ses relations (de ses amitiés, de ses amours…), elle a pris son envol politique mardi devant les députés. Cette dernière sortie lui a permis de montrer l'ampleur de ses qualités. Sa prestation fut si époustouflante qu'elle lui a donné une stature internationale saluée par la presse internationale.
Elle a été capable d'analyser avec beaucoup de justesse 30 ans d'évolution de la société française pour désigner les responsables et coupables du désastre : les socialistes.
Merci, Madame Dati, de dire tout haut ce que nous tous, au comité Désir de Revanche, pensons tout bas, avec discrétion et retenue. Ces derniers jours, vous avez fait montre d'un grand sens politique, d'abord en soutenant le juge qui avait tranché (et ce, avec de vrais arguments de type "tout le monde était d'accord"), puis avez donné mardi instruction au parquet général de faire appel. après avoir constaté un certain tollé.
L'année prochaine, à l'issue des élections européennes, le président de l'Union Européenne sera désigné. La candidature de Rachida Dati doit être au plus tôt soutenue. Avec un tel leader, talentueux, travailleur, serein, combattif, consensuel, l'UE ira dans le bon sens.

DDR Goodie : foulard "Duhamel touch'"


L'été arrive, il est donc temps de se montrer décontracté.
Pour cela, nous vous proposons une offre spéciale juin 2008 : pour toute nouvelle adhésion de cinq ans à Désir De Revanche, nous avons le plaisir de vous offrir un foulard "Duhamel Touch" avec lacet discret intégrés pour pouvoir porter solidement l'ustensile autour du cou à son polo ou chemise lors des virées en décapotable sur la côte.
Envoyez vos chèques de 3213,3 euros à l'ordre de Jean-Pierre Pornaud, DDR, 36 rue du Henri Salvador 75010 Paris avant le 30 juin 2008.