Mon curé au service minimum

En ces temps de grève à l'école, il est bon de se rappeler la position de DDR.
Le service minimum dans l'éducation est un engagement du chef de l'Etat et une nécessité pour tous les parents pris en otage.
Pour l'instant, c'est le personnel des collectivités locale qui va être sollicité. Or, ces derniers ne sont pas formés pour ça, et ils sont notoirement fainéants et incapables (qui n'a pas râlé dans un secrétariat de Mairie ?).
Il existe pourtant une solution pour s'en sortir par le haut. Un appel d'offre auprès des organismes spirituels tels que les églises, les sectes, les mosquées pour assurer le service d'accueil pendant les grèves serait salutaire.
Premièrement, les curés ou imams étant supérieurs aux instituteurs et aux professeurs (voir les déclarations de notre Hyperprésident), nos enfants n'en seront que mieux traités.
Deuxièmement, cela forcera les enseignants, qui sont très largement laïcs, à écourter leurs grèves.
Troisièmement, c'est un service gratuit puisqu'il offre une possibilité de prosélytisme.

Mais il est probable que comme d'habitude, le gouvernement n'aille pas si loin et se contentera du minimum : un effet d'annonce (Xavier Darcos n'a d'ailleurs pas appliqué le service minimum dans sa ville (ici).

Jean-Pierre Pornaud, président du comité Désir de Revanche.