Et c'est pas la peine de revenir


Pendant que le ministre de l'identité ultra-nationale Eric Besson continue sa parade en organisant un meeting aérien avec 3 malheureux sans-papiers, le problème des centaines de mineurs afghans errant dans nos villes reste entier. Nous avions proposé une solution pleine de bon sens (voir article du 30 septembre), et encore une fois elle n'a pas été suivie.
Mais quand il s'agit de mineurs, il faut aller plus loin que le simple charter pour Kaboul. On ne peut pas lâcher des enfants comme ça, sans un minimum de pédagogie. Il convient donc à nos forces de l'ordre de bien sûr les ramener dans leur pays, mais d'aller plus loin, de les ramener dans leur village, dans leur maison puis leur chambre et de les y consigner. Les policiers pourront également demander aux parents de supprimer MSN et le téléphone portable pendant une durée laissée à leur discrétion. Une explication avec la famille grâce à l'intervention de Supernany sera bien sûr nécessaire, afin d'expliquer à l'adolescent que partir comme ça grossir les rangs des laissés-pour-compte du square Villemin, c'est très mal, et ça pourrait même être dangereux. Ce n'est qu'en procédant ainsi que cette génération reprendra le droit chemin, celui de l'école, de la consommation et du labeur, chez eux, auprès des leurs.

Jean-Pierre Pornaud, président du Comité Désir de Revanche.