Notre plan de bon sens pour en finir avec les conflits


"Mais bon sang, mais pourquoi n'y ai-je pas pensé plus tôt", aurait pu se dire Bernard Kouchner ?
Car c'est encore une fois le comité Désir de Revanche qui a dû se décarcasser pour trouver l'idée de bon sens qui va permettre de résoudre bien des conflits locaux.
En effet, tout le monde a beau y faire, personne n'arrive à éteindre les conflits de territoire. Les exemples sont nombreux : palestino-israélien, utuno-tutsi, géorgo-russe, cachemiro-indien, serbo-alabano-bosniaque…
Voilà des années et des années qu'ils n'arrivent ni à se mettre d'accord ni à s'exterminer et que ça nous saoule d'entendre toujours les mêmes revendications : j'y étais avant, tu es un menteur, tu es un sous-homme, etc.
Puisque c'est comme ça et qu'aucun compromis n'est jamais trouvé malgré le très charismatique secrétaire général des Nations unies, nous proposons que chaque belligérant quitte le territoire litigieux et aille voir ailleurs, où l'herbe est plus verte.
Ainsi, transférons les Israéliens au Cachemire, les Palestiniens, les Cachemiriens et Bosniaques musulmans au Rwanda, les Tutsi en Palestine, les Serbes avec les Géorgiens russophiles au Darfour, etc. Un organisme indépendant pourrait se charger de cette juste répartition et l'ONU financer les déplacements massifs de population. CQFD.

Créer un Monde harmonieux, voilà ce que l'on attend d'un grand ministre des Affaires étrangères. Alors, Monsieur le Minsitre, prenez nos idées.

Professeur Ching Tang, secrétaire national aux idées de bon sens.

Membre honorifique DDR




C'est avec une grande joie, que le comité Désir de Revanche vient de choisir Monsieur Jacques Séguéla comme membre honorifique du Think Thank.
Sans plus tarder, profitons de sa parole pleine de bon sens :
"comment peut-on reprocher à un président d'avoir une Rolex, tout le monde à une Rolex, si à 50 ans on n'a pas une Rolex, on a quand même raté sa vie".

Give me five, Jack !

Politique fiction 2 : La chute de la République française


25 février 2010, c'est finalement toujours avec arrogance que le président démissionnaire Nicolas Sarkozy, portant sa veste fétiche offerte par Robert Mugabé, descend une dernière fois le perron de l'Elysée. Malgré la présence de quelques fans, l'ambiance est grave, Mireille Mathieu entame "Asimbonangua" en duo avec Didier Barbelivien.
La toute récente première dame, Laurence Ferrari, porte un superbe fuseau noir. Les Français ont alors tous en tête l'hallucinante interview de mai 2009, lorsque Laurence et Nicolas s'étaient embrassés en direct après avoir prononcé en même temps cette question sibylline : "qu'est-ce qui nous arrive ?".

Après la Grèce, l'Italie et la Belgique, la France disparaît aujourd'hui, le pays rejoint donc la liste des pays fédéralistes de l'Union Européenne, présidée par Daniel Cohn-Bendit. C'est le couple formé par Alain Juppé et Pierre Moscovici qui est chargé de mener à bien la transition.
La grève générale qui a démarré en Guadeloupe en janvier 2009 a peu à peu contaminé l'ensemble du territoire. Avec une incroyable accélération lorsque le taux de chômage a atteint 15 % de la population active en septembre et que le gouvernement s'est mis en faillite. Ce triste moment - avec ce malaise de M. Fillon à l'Assemblée national sur une question de l'opposition à propos du budget comme point d'orgue - a complètement paralysé le pays, sauf l'Elysée. Le palais, tel un autiste, a continué à lancer des milliers de réformes toutes plus hallucinantes les unes que les autres : suppression des radars, fusion de Renault et Total, enfermement des chiens, port obligatoire de coudières par les élèves de CM1, abandon de l'impôt sur le revenu...
Bref, ce furent six mois "abracabrantesques" avant qu'une pression internationale exercée conjointement par les USA, l'UE, l'ONU et le FMI oblige l'Hyperprésident à abdiquer.

Cette décision permet donc aujourd'hui la libération d'une bonne partie des membres du dernier gouvernement, retenus ici et là : Yves Jégo par un groupe gay kanake, Valérie Pécresse par des étudiants boutonneux ultra-gauchistes, Christine Lagarde par des traders boutonneux ultra-droitistes, Bernard Kouchner par des pirates somaliens, Eric Besson par des sans-papiers originaires de feues les Maldives.

Voilà, la France a vécu. A moins que l'ex-président, qui s'envole pour l'île d'Elbe à bord du jet de Martin Boouygues ne refasse parler de lui...

Philippe K. Bite, président du comité Prospective & Stratégie & Prévision de DDR.

DDR Goodies : la carte "Flying Blue Coconut Member Yves Jégo"


Et oui, Désir de revanche vous offre encore une fois un produit EXCLUSIF utile à tous ceux qui voyagent et ont une empreinte carbone de yéti.

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Le fist de la patronne


Après la prestation de notre Hyperprésident qui a pu embrouiller nos gauchistes et ainsi gagner du temps, Laurence Parisot et le Medef ont de quoi se réjouir : suppression de la taxe professionnelle et aucun plafond de rémunération pour les patrons. Tout va bien, même si on a eu chaud aux fesses.
Ainsi, grâce à la première mesure, il n'y aura plus de délocalisation en France et même toutes nos usines vont revenir (en plus ça fera 28 milliards, et pas 8, en moins au collectivités de gauche), comme l'a très justement argumenté M. Sarkozy. Bon, c'est ce que l'on dit au bon peuple, car il faut aussi faire confiance à nos dirigeants pour qu'ils gardent leurs entreprises en France. Et puis ça fait pas cher pour nous éviter toute délocalisation ad vitam aeternam.
Sur le second point, comme Obama plafonne les revenus en salaire, mais pas les stock options rassurez-vous, des dirigeants des entreprises aidées, le comité Désir de revanche prône même d'aller plus loin. Car ce plafonnement est pour la France une superbe opportunité de piquer les meilleurs patrons US. Alors bien sûr, ça va coûter un peu cher, mais ce sont les meilleurs, comme il l'ont récemment prouvé. Et à terme, ils vont nous rapporter énormément, à n'en pas douter. Et comme Laurence Parisot suggère ("C'est le risque que partent des hommes ou des femmes qui sont peut-être pour partie responsables du drame économique actuel. Mais qui sont aussi les plus compétents pour mettre en place les solutions") que les patrons gèrent leurs carrières uniquement en fonction de leur rémunération, on va récupérer la crème de la crème. considérons cela comme un investissement pour gagner du PIB.

Jean-Pierre Pornaud, président du Comité Désir de Revanche

Rage against the Fillon



Dans son excellent et clair entretien avec Le Monde daté de mardi, le premier ministre, à propos du limogeage du préfet de la Manche, explique " Il y a une question de respect, d'image. Chacun a le droit de contester, mais cela doit se faire dans l'ordre." Évidemment, il a raison. Mais quelque chose chiffonne le comité Désir de revanche…
En effet, l'image de notre Hyperprésident est à préserver à tout prix (on rappelle d'ailleurs qu'aujourd'hui est le premier anniversaire de l'intervention de N. Sarkozy à l'usine Arcelor-Mittal de Gandrange, grand moment de travail d'image), c'est évident.Mais quel est exactement cet ordre dont parle F. Fillon ? Car il est important d'être précis, extrêmement précis.
On a pu constater jeudi soir dernier combien les chiffres peuvent être fantaisistes. A croire que ça ne fait honte à personne de ne pas savoir si c'est un million ou plus de deux millions de personnes qui étaient dans la rue. Et ça, ce n'est pas être en ordre. Nous proposons donc, et ce serait un bon début, que ceux qui ne peuvent pas s'empêcher de descendre s'agglomérer sur les avenues, se mettent en rang d'oignons de manière à être facilement comptés. Par exemple, DDR pense qu'il serait bon de se mettre en rangs par 30 avec 3 m d'écart entre deux rangs sur un boulevard type Boulevard Saint-Martin (Paris Xe). Il suffirait alors de calculer la longueur de la manifestation pour avoir le nombre exact de manifestants belliqueux. Après, on peut décliner en fonction des rues parcourues et des villes. Il faudrait du coup créer des comités locaux mixtes (forces de l'ordre-syndicats) qui diraient combien de personnes doivent se tenir sur un rang en fonction du parcours prévu. Voilà une mesure de bon sens !
Toujours du point de vue de l'ordre, outre l'assignation à résidence des leaders syndicaux (voir ici), il faut absolument des normes pour les banderoles. Fini les draps taillés puis tagués à la bombe. D'abord, leur taille doit être proportionnée au parcours, ce que pourraient aussi régler les comités locaux des rangs d'oignons. ensuite, il est très désagréable de lire des textes mal faits, des slogans bancales. DDR propose donc que les textes soient déposés une semaine avant la date prévue de la manifestation afin d'être revus par des secrétaires de rédaction et des graphistes. Ainsi, les slogans tomberont justes et seront frappés au coin du bon sens. De plus, ils seront disposés harmonieusement sur des banderoles qui auront des tailles idéales. CQFD. Comme ça, on aura enfin des démonstrations dans l'ordre qui ont de la gueule. Nous n'iront pas jusqu'à exiger l'abolition du T-shirt comme de la doudoune et du défroquage, ce serait liberticide.


Professeur Ching tang, secrétaire national aux idées de bon sens