chronique du président : "Gloire à la gérontocratie"

Le Medef, aidé par le fidèle gouvernement Sarkozy, tente de faire passer la durée des cotisations retraites de 40 à 41 ans et l’ouverture du cumul retraite-travail. Mais il se heurte naturellement à l’opposition de syndicats, toujours politisés. Ces derniers vont bien sûr réclamer des contreparties ubuesques et iront bientôt, accompagnés de hordes de jeunes sans-papiers africains supporters du PSG, casser des magasins innocents et nos beaux 4*4 !

Leurs cacas nerveux seront pénibles à vivre. Il va à coup sûr, 40 ans après Mai 68, causer de nombreux désagréments alors que ce n’est vraiment pas le moment. Nous pensons en particulier à nos amis commerçants qui vivent une période pas cool puisqu’ils viennent d’apprendre qu'ils vont bientôt déposer bilan en raison de la mise en place de la LME (Loi de Modernisation Economique) de Christine Lagarde.

Alors, pour éviter ça, le comité Désir de Revanche propose un « new deal » aux syndicats : maintien de l’âge de 60 ans mais non pas pour le départ à la retraite mais pour l'accession au droit de vote.

En effet, la prochaine réforme des institutions va permettre d'accentuer une organisation "spartiate" de la société, déjà partiellement réalisée dans les faits (puisque ce sont les personnes les plus vieilles qui font de nos jours basculer les élections), qui allie efficacement la vertue modératrice de la vieillesse à la force, au dynamisme des entrepreneurs. Une gérontocratie associée au Medef pour diriger notre Nation, voici un mode de fonctionnement qui nous parait efficace (avec le concept de démocrature développé par le Professeur Park dans un précédent billet) pour faire face aux invasions. L'âge pour devenir géronte restant à négocier, nous proposons donc de garder l'âge symbolique de 60 ans .

Quand aux jeunes actifs, un parlement leur sera dédié. Il représentera les personnes entre 18 et 59 ans qui vivent du revenue de leur travail et sera régulièrement consulté pour donner son avis (comme il en est actuellement pour Rama Yade). Benjamin Castaldi pourra en être le président et cette assemblée siègerait sur l’île de Mayotte, au nom de la décentralisation et de l’ouverture.

Quand aux plus jeunes, dés 7 ans, ils seront séparés de ce qui reste de leur famille pour être envoyés dans un internat spirituel, où ils recevront une éducation stricte et quasi militaire (approuvée par Ségolène Royale). Pour devenir adulte, le jeune français devra passer le bac, être capable de chanter l’intégrale de Didier Barbelivien et être apte en mode furtif en milieu urbain. D'autres tests pourraient-être envisagés, nous attendons vos suggestions.

Jean-Pierre Pornaud, président du comité Désir de Revanche
CECILIA FOR 2012.