La prime Don Quichotte est la solution

Elle pensait bien faire, la pauvre Christine Boutin (qu'au vu de notre sondage vous ne semblez pas adorer), ministre du logement, mais ses maisons à 15 euros s'annoncent comme un fiasco (voir ici). Et c'est pas faute de l'avoir prévenue (voir notre billet labellisé logement "c'est une maison bleue, éloignée du centre-ville").
Et pendant ce temps, la liste des sans-abris et autres mal-logés continue de s'allonger. La promesse de campagne de notre Hyperprésident disant que plus personne ne dormirait bientôt sur les trottoirs s'endort profondément et dans une solitude qui ne dit pas son nom (voir ici).
L'équilibre de notre société est remis en cause, d'autant plus que notre industrie fondatrice, l'automobile, n'arrive plus à vendre. Et dans ce temps de crise, les stocks de véhicules s'accumulent.

Face à ces problèmes qui semblent insolubles, encore une fois le comité Désir de Revanche fait appel au bon sens pour proposer une solution humaine, solidaire et efficace : la prime "Don Quichotte". Elle permet un remboursement total de l'achat d'une voiture neuve si l'occasion est cédée à une personne sans-abri afin qu'elle puisse s'y loger.
Ainsi la production automobile pourra repartir et donc éviter les licenciements et mauvais résultats chez les grands constructeurs comme de leurs sous-traitants.
Du côté des pauvres, ils n'auront plus à se plaindre. Ils jouiront en effet d'un toit (ouvrant parfois), de la climatisation, de la radio, et parfois même d'un lecteur MP3 et d'un allume-cigare. Et à l'ANPE, ils ne pourront plus refuser un emploi sous prétexte qu'ils habitent loin de leur lieu de travail.
Et pour les honnêtes travailleurs, c'est une véritable récompense, avec nouvelle voiture et bonne conscience à la clé. Certains, à DDR, réclament même une déduction fiscale sur l'impôt sur le revenu équivalent à 60% de la valeur du véhicule à l'argus. Mais nous ne l'avons pas retenue dans nos discussions.

Le comité Désir de Revanche montre encore un fois là où il faut aller plutôt que de faire n'importe quoi et de brasser de l'air comme le fait parfois notre Hyperprésident. Qui bene amat, bene castigat.