Bariolés ! Bariolés ! On t'enc…


Comment assainir le milieu du football ?
En attaquant les employeurs de sans-papiers (le bon blanc, inévitable président du club) comme le voudrait involontairement le glacial Eric Besson ? Non, cela tuerait le niveau déjà fort bas de la L1.
En lançant une vaste campagne de moralisation ? Non merci, on a déjà donné avec les matchs de gala du Variété club de France.
En faisant payer les clubs le coût réel de la prise en charge par la force publique en cas d'échauffourées comme le veut Hortefeux ? Hors de question, ça ferait baisser le pouvoir d'achat de nos stars par contre-coup !
Comme vous vous en doutiez, le comité Désir de Revanche a une solution de bon sens pour relancer le sport tout en revalorisant la fraternité (on vous parlera de la sororité dans un prochain post, promis).
Nous proposons très simplement que pendant le match chaque équipe joue avec le maillot de l'équipe adverse.
Ainsi, les quolibets se stopperont d'eux-même puisqu'il serait suicidaire d'insulter ses propres couleurs comme ses joueurs fétiches.
Les plus gros sponsors se précipiteront ainsi vers les petits clubs, ce qui équilibrera le niveau du championnat et dégonflera la pression du résultat.
Quand aux supporteurs, la tendance sera aux couleurs gaies, chamarrées et chatoyantes afin de pouvoir s'adapter à chaque nouvelle journée de championnat et coller au plus près la couleur du maillot du jour.
Cela aura la conséquence inattendue mais salutaire de faire la nique à l'homophobie. Bon, c'est vrai que pour ça, le mieux ce serait quand même une soudaine attaque de mutisme de Thierry Roland. Mais, surtout, qu'un jour enfin un joueur avoue son penchant pour les personnes de même sexe. On lèverait là un grand tabou du foot.

Patrick Loko, responsable sport&porno de DDR.

DDR Goodies : le martinet Edwige Antier Touch


Attention, encore un produit EXCLUSIF !

Avec votre adhésion à Désir de Revanche — on vous gâte, bande de petits vicieux !-, nous avons le plaisir de vous proposer le martinet "Edwige Antier Touch", en hommage la célèbre députée qui va interdire la fessée (voir ici). En sortant cette arme devant vos sauvageons, vous pourrez enfin vous faire respecter. Comme la fessée ne sera plus possible et qu'elle est de toute façon inefficace au XXIe siècle, optez pour le martinet !

C'est donc un objet plus que précieux que nous vous offrons. Et il vous est proposé à un prix sans marge aucune de 435 euros.
N'hésitez plus à adhérer et à passer commande au 080039443567 (prix d'un appel international vers Auckland avec un iPhone en période de pointe).

Scoop : Sarkozy était sur la place Tian'anmen en juin 1989 !


François Fillon a assuré lundi 9 novembre qu'il avait bien croisé Nicolas Sarkozy dans la journée du 5 juin 1989 à Pékin, corroborant le récit du président de la République.
Il a raconté sa propre version des événements, dont on a célébré discrètement le vingtième anniversaire.
"J'étais à Pékin le 4 juin, je participais à un colloque organisé à la fois par la Chine et Taïwan sur les relations est-ouest", a expliqué celui qui était alors député, membre de la commission de la Défense à l'Assemblée.
"Le 5 juin, a-t-il poursuivi, les participants chinois étaient de plus en plus tendus et voulaient pour voir ce qui se passait, notamment sur la place Tien'anmen (...) Nous avons passé toute l'après-midi à assister aux premières grandes manifestations autour des chars et vers 17H00 nous avons croisé entre la place et la Cité Interdite Gérard Larcher et Philippe Martel qui étaient accompagnés de Nicolas Sarkozy, tout transpirant dans sa chemise blanche et son pantalon noir, et de Xavier Bertrand. Nous avons bavardé quelques minutes ensemble".
Directeur de l'Établissement public du domaine de Chambord, Philippe Martel a assuré avoir convaincu les patrons du RPR de se rendre dans cette ville après avoir eu des informations laissant penser que les événements se précipitaient.
"Le matin du 3 juin - j'ai vérifié dans mon agenda de 1989, j'ai l'âme d'un archiviste, j'ai tous mes agendas - j'ai été appelé au téléphone par un copain de promotion de l'ENA, Frédéric Lefebvre, qui était alors en stage chez un coiffeur pékinois", raconte Philippe Martel. Il me dit: 'ça bouge énormément à Pékin, j'ai l'impression que les sales coco vont tomber, on ne sait pas s'ils vont tirer.' Mais mon copain était optimiste."
Philippe Martel poursuit: "je préviens Alain Larcher, qui me dit: on y va. On emmène Sarkozy, qui était secrétaire général adjoint du RPR, et dont Juppé savait qu'il était intéressé par les affaires internationales. On veut prendre un avion. Tous les vols commerciaux sont pleins, alors on loue un pédalo. On arrive à Pékin. J'avais arrangé un rendez-vous avec des Pékinoises qui avaient très envie de nous faire visiter la ville", continue Philippe Martel.
"Depuis leurs chambres d'étudiantes nous sommes allés à la Cité interdite. Il faisait jour. Il y avait du monde, explique-t-il. Là, on croise François Fillon, qui était tout seul. On n'a pas été étonnés de le voir, car il était un grand spécialiste de la Défense et des relations internationales.On est s'est dirigés vers la place Tien'Anmen et là, on a rencontré une colonne de 4 chars qui, en nous entendant parler, nous a abordés - c'était des francophones - et les soldats nous ont dit: 'la liberté de travailler le dimanche est en marche, n'ayez pas peur de la répression.' C'est là qu'on a fait une photo. Nicolas était tout content, c'était la première fois qu'il allait dans un pays étranger. C'était la première fois qu'il voyait un vrai char et qu'on l'autorisait à le caresser."
"On est retournés à nos étudiantes dix minutes plus tard. A la cité universitaire, on est tombés sur des traders, avec qui on a parlé. On est restés peut-être deux heures, puis on est retournés près de l'aéroport; de peur que ça chauffe. On avait loué une chambre près de l'aéroport. On a dormi 2 heures et le 6, on est rentrés à Paris", conclut-il.

C'est ça qu'il nous faut



Finances publics en berne (on a encore perdu 20 milliards cette semaine suite aux allègements issus de la fiscalité sur les plus-values (voir ici)), une majorité qui est en train d'imploser, une chute de popularité plus que certaine, une communication que l'on ne maîtrise plus, une société qui se fragmente et, surtout, toujours pas de croissance !
Alors, quand tout est noir, quand les baromètres de la croissance sont au rouge, comment s'en sortir ?
Et bien, la comité Désir de Revanche propose, une fois de plus, de revenir aux bonnes vieilles méthodes : un gigantesque rite sacrificiel.
Sacrifier un bon gros troupeau de limousines d la place de la concorde pourra en effet faire revenir la croissance. Après tout, ça a marché pour les Romains, que diable !
Rien de tel qu'un bon brasier de vaches pour au moins ressouder la nation et maintenir l'ordre.
Et en plus, au delà des économies d'électricité que ferait le Crillon, on résoudrait en partie le problème de surproduction de lait. C'est déjà ça.
Le bon sens pour aujourd'hui, le bon sens pour demain !

Jean-Pierre Pornaud, président du Comité Désir de Revanche.