Nous sommes tous des bolcheviks de droite

Chers camarades
Nous n'accepterons pas de diminuer notre train de vie, de vivre du fruit de notre travail et non pas de nos rentes.
Le mode de rémunération des dirigeants, par parachutes dorés notamment, nous permettait de les corrompre afin d'atteindre nos objectifs à court terme et à deux chiffres. Et celui des opérateurs, déconnectés des risques, nous permettait de les encourager à s'enrichir follement, et nous aussi, par la même occasion. Il n'est donc pas question de les modifier. Le système va bien, puisque nous en profitons.

Mais quand on voit le comportement de la gauche, qui semble vouloir ruiner notre pouvoir d'achat, permettre aux sans-papiers de contrôler nos holdings, on a l'impression qu'on veut que plus personne ne soit mesure de profiter du paquet fiscal. Or, sans cette mesure initiée par Cécilia Attias, la croissance française serait encore plus faible, et donc les dégâts encore plus importants ! Car c'est nous, les riches qui assurons le dynamisme français par nos investissements et les risques que nous prenons avec notre argent !
Nous, Comité Désir de revanche, sommes donc largement pour la socialisation des pertes des institutions financières. En d'autres termes, nous souhaitons que les entreprises par lesquelles nous avons investi soient nationalisées. C'est à tous de faire un effort afin que l'économie ne s'effondre pas plus et que nous ne perdions pas nos dividendes qui nous permettent de bénéficier du bouclier fiscal et des réductions d'impôts qui vont avec.

Jean-Pierre Pornaud, président du Comité Désir de Revanche.