
Ségolène, l'éternelle victime, est aussi notre éternelle sauveuse.
Victime de sa beauté, Julien Dray l'apprenti sorcier la propulse au sommet de la popularité un an et demi avant les primaires socialistes. Le solide réseau des médias de droite (nous pensons au Nouvel obs, notamment) l'aide opportunément.
Puis, à l'été 2006, une photo en maillot de bain et l'apathie de son futur-ex-compagnon, lui permettent de triompher assez facilement de ses gros, gras et chauves adversaires.
Il reste à notre couple préféré, Cécilia-Nicolas, à réduire en bouilli le produit marketing concurrent quelques mois plus tard à l'occasion de présidentielles flamboyantes. Madame Royal est alors une victime de la mode et de sa position d'éternelle victime.
Toujours trop contente d'avoir été propulsée en haut de l'affiche, la voilà toute guillerette dès l'annonce de sa défaite en mai 2007. Elle se pose alors en victime de son élan pour conquérir le vieil outil qu'est le Parti Socialiste.
Mais les militants, victimes des débats participatifs, tournent en rond et sont déboussolés.
Nous espérons bien sûr qu'une prochain photo où elle enlèvera le haut lui permettra de faire triompher sa féminité face à celle de son adversaire maire de Paris. La transformation du PS en Désir de Défaite sera ainsi définitive, à la plus grande joie de notre camp (tant que le charismatique Jean-Louis Bianco reste aux commandes opérationnelles, of course).
Mais même, en cas de défaite, son club de supporters, Désir d'avenir, saura être suffisamment victime de sa connerie pour faire en sorte qu'elle soit présente en 2012 en concurrente du PS. Du pain béni...
Cette femme n'est ni victime ni responsable, elle tout simplement irresponsable.