
Le rapport Attali propose, entre autres mesures courageuses et iconoclastes, de faire noter les enseignants par leurs élèves: "L’évaluation des professeurs ne peut pas reposer uniquement sur les notes qu’obtiennent leurs meilleurs élèves ni sur l’examen d’inspecteurs. Elle doit aussi reposer sur une évaluation de leur pédagogie par leurs élèves, sur leur capacité à faire progresser chacun et sur la prise en compte des résultats scolaires ultérieurs."
Nous sommes tout à fait d'accord sur ce constat : les professeurs doivent être évalués. Nous y reviendrons. Nous pensons en revanche que faire noter les enseignants par les élèves est une mesure dangereuse, d'inspiration soixante-huitarde, dans la droite ligne du principe absurde de "l'apprenant au centre du système". Nos enfants doivent apprendre le respect, l'obéissance, la soumission. C'est un principe éducatif à ne jamais oublier.
Revenons aux enseignants. De nos jours, ils jouissent d'une liberté quasi totale et pernicieuse dans leurs pratiques pédagogiques et distillent impunément leur idéologie gauchistes chez nos chères têtes blondes et innocentes. Des mesures radicales et urgentes sont nécessaires. Nous proposons, pour commencer, de faire évaluer les professeurs par les parents d'élèves. A la fin de l'année scolaire, lors d'un conseil de classe des professeurs, les parents les noteront, cette note, combinée à celle donnée par le Proviseur, servant de base pour calculer le salaire de l'année suivante de l'enseignant. Nous pourrons ainsi surveiller de près les professeurs, et les "guider" vers la voie de la réussite de nos enfants.
Mais allons plus loin. L'enseignant est un fonctionnaire : il ne risque pas de perdre son travail. Nous proposons de supprimer le satut de fonctionnaire pour tous les enseignants: cette mesure les remotivera certainement, redonnera un sens à leur travail : le garder. Elle permettra aussi une saine émulation au sein des équipes pédagogiques, chaque enseignant donnant le meilleur de lui-même pour surpasser ses collègues et garder son emploi.
La voie de la réforme est longue, mais elle est droite. Tenons bon. Cécilia, contrairement à son petit ex-mari, n'hésitera pas et saura faire mal quand il le faut.